Centre de cancérologie pelvienne
Informations annexes au site
Centre de cancérologie pelvienne
Le centre de cancérologie pelvienne du Groupe Hospitalier Bretagne Sud prendre en charge les actes diagnostiques et thérapeutiques des cancers pelviens tels que le cancer de l'ovaire, le cancer de l'utérus, le cancer du col et le cancer de la vulve.
Un parcours de soins dédiée est organisé pour les patientes nécessitant une prise en charge de ces pathologies. Des créneaux de consultation dédiée permettent une prise en charge rapide. Après le diagnostic de la pathologie, la patiente sont orientées dans un parcours de soins permettant la prise en charge thérapeutique médicale, chirurgicale et de soins de support (prise en charge diététique, hypnose, psychologique, kinésithérapie, IDE annonce).
Demande d'avis au Centre de Cancérologie de Lorient :
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1 - Cancer de l'ovaire
Généralité
Le cancer de l'ovaire est une tumeur maligne qui se développe au niveau de l'ovaire ou des trompes. Il tous chaque année 5000 femmes en France. L'âge médian diagnostique est de 62 ans.
Il peut exister des formes familiales de cancer de l'ovaire en lien avec une mutation génétique (BRCA1, BRCA2, PALB2…).

Symptôme
Les symptômes en rapport avec un cancer de l'ovaire se manifestent généralement tardivement. Ils peuvent correspondre à des douleurs abdominales, une augmentation du périmètre abdominale et/ ou la mise en évidence de liquide à l'intérieur de l'abdomen (ascite).
Diagnostic
Le diagnostic est évoqué après réalisation d'une imagerie par échographie, scanner ou IRM après manifestation clinique. Il peut être mis en évidence une masse au niveau de l'ovaire ou la présence d'implants nodulaires au niveau de l'abdomen associée à de l'ascite (appelé carcinose).
Le diagnostic de certitude se fait après réalisation d'une biopsie d'un nodule tissulaire ou d'une exérèse de la masse ovarienne par voie chirurgicale (cœlioscopie ou laparotomie) et dans quelques cas par voie radiologique.
Le centre de cancérologie pelvienne du GHBS assure le diagnostic, la prise en charge de masse ovarienne de carcinose péritonéale suspecte et le traitement du cancer de l'ovaire.
Traitement
Les décisions de prise en charge et de traitement se font lors de réunion de concertation pluridisciplinaire hebdomadaire (RCP). Il s'agit de décision collégiale entre chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, radiologues et anatomopathologistes.
Différents types de traitements peuvent être mis en œuvre pour soigner un cancer de l'ovaire :
La chirurgie
La chirurgie est une des étapes majeures de la prise en charge du cancer de l'ovaire. L'objectif est d'enlever toutes les lésions visibles dans l'abdomen en lien avec la maladie ovarienne. Cette maladie peut toucher plusieurs organes nécessiter des exérèses importantes (organes génitaux, tube digestif, rate, péritoine).

La chimiothérapie
La chimiothérapie est l'autre pilier majeur de la prise en charge du cancer de l'ovaire. Elle peut être réalisée avant et/ou après la chirurgie.
Les traitements de maintenance (thérapies ciblées) peuvent être mise en place après la chimiothérapie selon le type de tumeur ovarienne et la présence ou non d'une mutation génétique.
Chez les femmes jeunes, les dossiers sont discutés de manière multidisciplinaire avec les équipe d'assistance médicale à procréation pour pouvoir proposer dès que cela est envisageable une préservation d'infertilité.
2 - Cancer de l’endomètre
Généralité
Le cancer de l’utérus est le cancer gynécologique le plus fréquent en France. Il se développe à partir de la muqueuse utérine appelée endomètre. Les adénocarcinomes endométrioïdes représentent 80 % des carcinomes de l’endomètre. Diagnostiqué à un stade précoce, le cancer de l’endomètre est généralement un cancer de bon pronostic.
Certains facteurs peuvent favoriser la survenue d’un cancer de l’endomètre :
- Exposition prolongée aux oestrogènes (Nullipariét, ménarches précoces, ménopause tardive…)
- Âge > 45 ans
- Un syndrome métabolique (obésité, hypertension, diabète…)
- Une utilisation prolongée du Tamoxifène
- Syndrome de Lynch
- Des antécédents de radiothérapie pelvienne

Symptôme
Le symptôme le plus évocateur est la présence de saignements par voies naturelles après la ménopause (appelés métrorragies post-ménopausiques). Plus rarement, les saignements surviennent avant la ménopause. La maladie peut se manifester aussi par l’apparition de douleurs abdominales ou une augmentation du périmètre abdominal.
Diagnostic
Le diagnostic s’effectue grâce à la réalisation d’examens d’imagerie tel que l’échographie pelvienne, l’IRM pelvienne et le scanner.
Une biopsie de l’endomètre (muqueuse utérine) permet de poser le diagnostic de certitude. Il est le plus souvent réalisé lors d’un examen gynécologique mais peut aussi se faire par hystéroscopie.
Traitement
Le traitement va dépendre du type histologique et du stade de la maladie.
Le plus fréquemment, la maladie est diagnostiquée à un stade précoce. Le traitement de première intention est une intervention chirurgicale permettant d’enlever l’utérus et les ovaires (hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale) associée au prélèvement d’un relais ganglionnaire (appelé ganglion sentinelle).
Selon les résultats post-opératoires, des traitements adjuvants peuvent être proposés comme une curiethérapie, une radiothérapie ou une chimiothérapie.
Une surveillance est nécessaire par la suite en alternance avec vos médecins spécialistes tous les 4 à 6 mois pendant 5 ans.
3 - Cancer du col
Généralité
Le cancer du col de l’utérus est principalement dû à une infection persistante pendant de nombreuses années au papillomavirus (HPV). Actuellement une prévention primaire est disponible en France par la vaccination chez les adolescents (filles et garçons) de 11 à 14 ans avec possibilité de rattrapage jusqu’à 19 ans. Par la suite, une surveillance par frottis (cytologie puis test HPV) est organisée en France par dépistage national de 25 à 65 ans.

Symptôme
Les symptômes devant faire rechercher un cancer du col utérin sons des saignements en dehors des règles (métrorragies) pouvant parfois être déclenchées après les rapports sexuels, des pertes vaginales anormales, des douleurs pelviennes.
Diagnostic
Le diagnostic d’effectue lors d’un examen gynécologique après dépistage ou en cas de symptômes. Une biopsie est réalisée au niveau du col utérin.
Certains examens d’imagerie peuvent être nécessaires pour identifier le stade précis de la maladie comme une IRM pelvienne ou un TEPscanner.
Traitement
Le traitement dépendra du stade de la maladie.
- Lorsque la maladie est de stade précoce (débutante et de petite taille), le traitement de première intention est la chirurgie. Il peut s’agit d’une exérèse d’une partie du col utérin (conisation ou trachelectomie) ou de l’ensemble de l’utérus (hystérectomie). Dans certaines situations, le prélèvement de ganglions peut être nécessaire pour permettre de connaitre le stade précis de la maladie.
- Lorsque la maladie est de stade plus avancée, le principal traitement est médical. Il peut associer de la chimiothérapie, de la radiothérapie, de l’immunothérapie et de la curiethérapie. Une intervention chirurgicale est rarement nécessaire.
Une surveillance sera par la suite instaurée de manière régulière entre vos différents spécialistes durant minimum 5 ans.
4 - Cancer de la vulve
Généralité
Le cancer de la vulve représente 4 à 5 % des cancers gynécologiques. Il s'agit donc d'une pathologie rare avec un âge moyen au diagnostic à plus de 70 ans.
Certains facteurs de risques peuvent favoriser la survenue de ces lésions :
-Cancers induits par les papillomavirus oncogènes (HPV) :
- Les lésions intra-épithéliales épidermoïdes vulvaires (VIN) ou cervicales associées à l’HPV
- Le tabac
- L’immunodépression (HIV, HSV, les traitements immumodulateurs…)
-Cancers indépendants aux papillomavirus oncogènes (HPV) :
- Les dermatoses et dystrophies vulvaires chroniques comme le lichen scléreux de la vulve
- Les lésions intra-épithéliales de la vulve différenciées
Symptôme
Les symptômes évocateurs sont l’apparition de saignements ou de douleurs au niveau de la vulve.
Diagnostic
Le diagnostic s’effectue lors d’un examen gynécologique avec évaluation de l’extension de la lésion et la réalisation de biopsies.
Certains examens d’imagerie peuvent être nécessaires comme une échographie des ganglions inguinaux, une IRM pelvienne ou un PETscanner.
Traitement
Le traitement dépendra de l’extension de la maladie et des possibilités opératoires.
- A un stade précoce, le traitement le plus souvent réalisé est une exérèse chirurgicale de la lésion pouvant être associée à un prélèvement de ganglions inguinaux. Dabs certaines situation, une reconstruction chirurgicale peut être nécessaire.
- A un stade avancé, différents traitements peuvent être réalisés comme la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.
Une surveillance sera par la suite instaurée de manière régulière entre vos différents spécialistes durant minimum 5 ans.
Liens utiles :
Association : IMAGYN | Initiative des Malades Atteintes de cancers Gynécologiques
Prise en charge après traitements des cancers pelviens : https://www.senselia.org/

